Bonjour Patripil,
Votre demande est un peu surprenante pour un investisseur potentiel.
Tout d'abord, pourquoi le Gabon?
Comme disent les économistes,quel effet d'anticipation vous a-t-il instinctivement orienté ici?
L'investissement "dans l'immobilier" (sic) est en général effectué par des promoteurs en recherche de terrains aux fins de financer des constructions (habitations,locaux commerciaux et/ou industriels, etc...) destinées à la vente ou la location.
Le fruit de ces derniers doit amortir et rentabiliser le capital immobilisé.
Une telle mise en oeuvre s'inscrit obligatoirement dans le circuit administratif existant, lui même animé par des intervenants incontournables...
C'est dire qu'une parfaite connaissance de la subtilité des rouages locaux est indispensable pour mener à bien les opérations envisagées.
A ce stade, il faut prendre en considération les statistiques officielles relatives à la corruption sur le continent africain en général, à charge pour vous de les extrapoler éventuellement vers les réalités gabonaises, si tant faire se peut ou se doit.
Une telle maîtrise du "système" vous évitera, je vous le souhaite sincèrement par avance - d'avoir à soumettre à la justice un litige éventuel, quel qu'en soit l'origine: pénale, civile, commerciale ou prud’homale. Il ya un livre à écrire sur les mystères des Palais de Justice.
En bref, il faut pour le moins avoir ou trouver de solides appuis locaux.
Vos concurrents potentiels sont déjà en place depuis longtemps: libanais avant tout, mais aussi maliens, somaliens, sans exclure ceux des gabonais ayant su trouver les voies d'accès à l'Eldorado financier...
Cela dit,les "coups" sont parfaitement possibles, les terrains restant peu chers pour le moment. La tendance très claire du moment, dans les villes est de se rendre compte qu'on gagne plus à construire des immeubles à étages plutôt qu'une simple villa...
Le bail à construction fut longtemps une très bonne solution,mais la réglementation a évolué récemment.
Concernant la cueillette des légumes au Cameroun pour une revente dans la capitale, je vous conseille de laisser cette "manne" aux autochtones!
Cordialement, and good luck!
J. Boaz