°µÍø½ûÇø

Menu
°µÍø½ûÇø
Rechercher
Magazine
Rechercher

Étudier au Canada

etudiants
Shutterstock.com
Mis à jour parCharlotte Hoareaule 02 Mai 2025
Accrédité parJocelyne Juteau

Avec un large éventail d'³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ et de collèges de renommée internationale, le pays attire chaque année des milliers d'étudiants, qu'ils soient Canadiens ou venus des quatre coins du monde. Réputées pour la qualité de leur enseignement, leurs infrastructures modernes et leur ouverture multiculturelle, les ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ canadiennes proposent une diversité de programmes ²¹»å²¹±è³Ùés aux besoins et aspirations de chacun. Ce guide a pour but de présenter les nombreuses opportunités qu'offre le Canada en matière d'études supérieures.  

Le Canada compte actuellement près de publiques. Ces ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ sont réparties dans toutes les provinces, y compris la Saskatchewan, le Québec, l'ÃŽle-du-Prince-Édouard, l'Ontario, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, le Manitoba, la Colombie-Britannique et l'Alberta.

L'Ontario reste la province qui compte le plus grand nombre d'³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ, avec 20 ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ distinctes reconnues par le gouvernement provincial en 2025. Les établissements sont répartis dans des villes comme North Bay, Thunder Bay, Ottawa, et Toronto. Parmi les ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ principales en Ontario, on a l'Université de Toronto, l'Université d'Ottawa, l'Université Western, Queen's University et l'Université York.

Au Québec, le système universitaire est structuré autour de plusieurs grandes ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ et du réseau de l'Université du Québec (UQ), qui regroupe 10 établissements autonomes répartis dans une quarantaine de municipalités à travers la province. Les centres universitaires québécois sont présents dans la quasi-totalité des grandes régions urbaines et en région. La diversité des filières et des formations est très marquée. Parmi les institutions majeures, on retrouve l'Université de Montréal, l'Université Laval, l'Université McGill, l'Université de Sherbrooke et l'Université Concordia.

Les grandes ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ canadiennes

Parmi les nombreuses ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ du Canada, quelques-unes se distinguent par leur renommée mondiale. Certains établissements publics figurent sur la liste des grandes ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ, à l'instar de l'Université Concordia de Montréal. Disposant de deux campus, Sir-George-Williams et Loyola, l'Université Concordia possède quatre facultés dont l'école de gestion John-Molson, les Beaux-arts, la faculté Génie et Informatique et la faculté des Arts et Sciences. L'Université McGill, également située au centre-ville de Montréal, figure parmi les établissements les plus prestigieux du Canada et du monde, occupant en 2025 des places de choix dans les classements internationaux, souvent dans le selon Times Higher Education.

Le bilinguisme et la francophonie universitaire au Canada

L'un des atouts majeurs du Canada est son bilinguisme institutionnel. Plusieurs ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ offrent des programmes en anglais, en français, ou dans les deux langues officielles. L'Université d'Ottawa est la plus grande université bilingue (français-anglais) au monde, permettant aux étudiants de suivre des cours, de rédiger leurs travaux et de passer leurs examens dans la langue de leur choix, et de profiter d'un environnement où cohabitent les deux cultures linguistiques. Le Québec, quant à lui, propose une offre universitaire majoritairement francophone, mais certaines institutions, comme Concordia et McGill à Montréal, enseignent principalement en anglais tout en offrant un accompagnement aux étudiants francophones.

Les ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ francophones hors Québec, telles que l'Université de Moncton au Nouveau-Brunswick ou l'Université de Saint-Boniface au Manitoba, jouent un rôle essentiel dans la vitalité des communautés francophones hors Québec. De nombreux établissements proposent des programmes d'immersion ou de perfectionnement en français langue seconde, à l'image de l'Université Laval, qui organise chaque été des sessions intensives de français pour étudiants internationaux.

L'accueil des étudiants étrangers au Canada

Le Canada est l'une des principales destinations mondiales pour les étudiants internationaux, grâce à la reconnaissance de ses diplômes, la qualité de vie, la sécurité, et les perspectives d'immigration après les études. Plus de 800 000 étudiants étrangers étaient inscrits dans des établissements canadiens en 2024. En 2025, plus de 40 % des étudiants inscrits dans les ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ canadiennes sont issus de l'international, venant de plus de 180 pays.

Les ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ canadiennes déploient de nombreux services pour accompagner les étudiants internationaux : accueil à l'arrivée, orientation, aide à l'intégration, soutien linguistique, accompagnement administratif, activités culturelles et sportives, etc. À titre d'exemple, l'Université Laval accueille chaque année plus de 2 500 étudiants internationaux, tandis que l'Université de Toronto en reçoit plus de 10 000, provenant de plus de 160 pays différents

Les ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ canadiennes ont mis en place des politiques fortes pour promouvoir l'équité, la diversité et l'inclusion (EDI). Elles proposent des programmes de soutien spécifiques pour les étudiants autochtones, les personnes en situation de handicap, les minorités raciales et les communautés LGBTQ+. Ces initiatives incluent des bourses dédiées, des services d'accompagnement personnalisés, des espaces de dialogue interculturel, ainsi que des formations pour le personnel et les enseignants afin de créer un environnement respectueux et inclusif.

Certaines ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ, comme Concordia à Montréal, disposent de , facilitant leur adaptation dans un milieu anglophone et leur offrant des ressources pour réussir leur parcours académique et professionnel. La vie sur les campus canadiens est réputée pour sa convivialité, la richesse de ses associations étudiantes, et l'accès à des infrastructures de pointe (bibliothèques, laboratoires, installations sportives, résidences étudiantes).

Les modalités d'admission et d'inscription dans les ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ canadiennes

Le processus d'admission dans les ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ canadiennes varie selon les établissements et les programmes, mais il repose sur une évaluation individualisée du dossier académique du candidat. Pour le premier cycle (baccalauréat/licence), il est généralement exigé d'avoir obtenu un diplôme d'études secondaires reconnu et de présenter un bon dossier scolaire. Les candidats doivent souvent fournir des relevés de notes, des lettres de motivation, parfois des lettres de recommandation, ou passer des entretiens ou des tests spécifiques selon le programme choisi.

Pour les étudiants étrangers, il est essentiel que le diplôme de fin d'études secondaires soit reconnu comme équivalent au diplôme canadien. Les ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ peuvent demander une évaluation comparative des diplômes, ainsi que la traduction officielle des documents si nécessaire. est l'un des organismes les plus reconnus au Canada pour l'évaluation des diplômes internationaux.

La maîtrise de la langue d'enseignement est également requise : un test de compétence linguistique (IELTS, TOEFL, TEF, TCF, etc.) doit être présenté si la langue maternelle du candidat n'est pas celle d'enseignement du programme choisi.

L'admission en cycles supérieurs (maîtrise/master, doctorat/PhD) requiert un diplôme universitaire préalable dans le domaine d'études visé et, souvent, la présentation d'un projet de recherche ou d'un portfolio, en plus des critères académiques et linguistiques.

Les démarches administratives pour les étudiants étrangers au Canada

Après avoir reçu une lettre d'admission, l'étudiant international doit entamer les démarches pour obtenir un , obligatoire pour suivre un programme de plus de six mois au Canada. Cette se fait en ligne auprès d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) et nécessite de fournir plusieurs documents : lettre d'admission, preuve de ressources financières, passeport valide, certificat d'acceptation du Québec (CAQ) pour les études dans cette province, preuve d'assurance maladie, etc.

Depuis 2025, concernant les permis de travail pour les conjoints d'étudiants internationaux ont évolué : seuls les conjoints d'étudiants inscrits à certains programmes désignés peuvent bénéficier d'un permis de travail ouvert. Cela limite les possibilités pour les familles d'accompagner un étudiant au Canada. Il est donc important de vérifier les conditions applicables selon le programme et la province.

Bourses et financement des études au Canada

Les frais de scolarité au Canada varient selon la province, l'université, le programme et le statut de l'étudiant (canadien, résident permanent, étudiant international). En moyenne, pour l'année universitaire 2024-2025, les frais pour un étudiant international en premier cycle varient entre 20 000 et 40 000 CAD par an, mais certains programmes spécialisés (médecine, ingénierie, MBA) peuvent coûter davantage.

De nombreuses bourses sont accessibles aux étudiants internationaux, offertes par les ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ, les gouvernements provinciaux, le gouvernement fédéral ou des organismes privés. L'Université d'Ottawa, par exemple, propose jusqu'à 36 000 dollars par année de bourse d'exonération partielle pour les étudiants qui choisissent d'étudier en français, afin de promouvoir le bilinguisme et la francophonie sur son campus.

Il existe aussi des programmes d'échanges internationaux, permettant de bénéficier de frais réduits ou d'un soutien financier de l'établissement d'origine. Cela permet de favoriser la mobilité étudiante, les échanges de chercheurs, et les projets de recherche conjoints. Ces partenariats couvrent tous les continents, avec une attention particulière portée aux liens avec l'Europe, l'Asie, l'Afrique et l'Amérique latine. Les programmes d'échanges, tels que ceux proposés par le réseau Erasmus+ ou des initiatives bilatérales, permettent à des milliers d'étudiants canadiens et internationaux de vivre une expérience académique à l'étranger, tout en bénéficiant d'une reconnaissance mutuelle des crédits.

La vie étudiante et l'intégration sur les campus au Canada

Les ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ canadiennes offrent un environnement dynamique, inclusif et multiculturel. Les campus sont souvent de véritables petites villes, avec des résidences étudiantes, des restaurants, des installations sportives, des bibliothèques, des centres de santé, et une vie associative très riche. Les étudiants peuvent s'impliquer dans des clubs, des associations, des activités culturelles ou sportives, ce qui favorise l'intégration et le développement personnel.

Le soutien à la réussite est aussi une priorité : services d'orientation, tutorat, ateliers de développement professionnel, accompagnement psychologique, etc. Les ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ mettent un accent particulier sur la santé mentale et le bien-être des étudiants, avec des ressources accessibles et des campagnes de sensibilisation.

Perspectives après les études : travail et immigration au Canada

Le Canada est l'un des rares pays à offrir un parcours clair vers l'immigration permanente pour les étudiants internationaux diplômés. Après l'obtention de leur diplôme, les étudiants peuvent demander un permis de travail postdiplôme (PTPD), d'une durée maximale de trois ans, qui leur permet de travailler pour tout employeur au Canada. Cette expérience professionnelle facilite ensuite l'accès à la résidence permanente, notamment via le programme Entrée express ou les programmes provinciaux.

Le PTPD est accessible à la plupart des diplômés d'établissements désignés (publics et privés agréés), mais des exceptions existent. Par exemple, les diplômés de programmes issus d'accords public-privé (collèges privés sous licence d'établissements publics) ne sont pas éligibles au PTPD.

Les diplômés des ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ canadiennes sont très recherchés sur le marché du travail, tant au Canada qu'à l'international, en raison de la qualité de leur formation, de leur bilinguisme et de leur capacité d'adaptation à des environnements multiculturels.

Tendances et évolutions pour les étudiants étrangers au Canada

Le paysage universitaire canadien continue d'évoluer, avec une attention accrue portée à l'internationalisation, à l'innovation pédagogique (cours en ligne, apprentissage hybride), à la recherche interdisciplinaire et à l'engagement communautaire. Les ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ investissent massivement dans les nouvelles technologies, la transition écologique, et le développement durable, tout en renforçant leur soutien aux étudiants issus de la diversité.

En 2025, les enjeux liés à l'accueil et à l'intégration des étudiants internationaux restent centraux, notamment en ce qui concerne l'accès au logement, la reconnaissance des diplômes étrangers, l'accompagnement administratif et les perspectives d'emploi après les études. Les ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ canadiennes s'adaptent à ces défis en multipliant les partenariats internationaux, les programmes d'immersion linguistique, et les initiatives en faveur de l'équité, de la diversité et de l'inclusion.

Les ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ canadiennes ne se contentent pas d'offrir des formations de qualité ; elles sont également des centres majeurs de recherche et d'innovation. En 2025, le Canada investit massivement dans la recherche universitaire, avec un budget annuel qui dépasse les 15 milliards de dollars canadiens, financé par le gouvernement fédéral, les provinces, ainsi que par des partenariats privés. Ces fonds soutiennent des projets dans des domaines variés tels que les sciences de la vie, l'intelligence artificielle, les énergies renouvelables, la santé publique, la robotique, et les sciences sociales.

L'Université de Toronto, McGill, l'Université de la Colombie-Britannique, et l'Université de Montréal figurent parmi les leaders mondiaux en matière de publications scientifiques et de brevets déposés. Ces ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ collaborent étroitement avec l'industrie, les hôpitaux, les organismes gouvernementaux et les centres de recherche internationaux, favorisant ainsi le transfert technologique et la création de startups innovantes. Par exemple, le campus de l'Université de Waterloo est reconnu comme un pôle mondial en innovation technologique, notamment en intelligence artificielle et cybersécurité, grâce à ses liens étroits avec la Silicon Valley canadienne.

Nous faisons de notre mieux pour que les informations fournies dans nos guides soient précises et à jour. Si vous avez toutefois relevé des inexactitudes dans cet article, n'hésitez pas à nous le signaler en laissant un commentaire ci-dessous et nous y apporterons les modifications nécessaires.

A propos de

Journaliste devenue rédactrice de voyage, Charlotte a parcouru près de 30 pays en tant que nomade numérique. Elle est installée au Canada depuis deux ans (Montréal puis Vancouver).

Commentaires

Découvrir plus