Je vis maintenant depuis 5 mois au Cameroun et commence à en tirer certaines conclusions !
Les bons cotés c'est le niveau des prix (la bière et la nourriture en tant qu'étudiant surtout), le coté franchouille des camerounais et leur avenance légendaire. La possibilité de parler avec n'importe qui n'importe ou. Ou encore le faible respect des lois qui a ses avantages : conduire une moto sans permis, pouvoir porter des meubles sur un taxi etc..
Le sport, même si les infrastructures sont ridicules, est vraiment peu cher, je compare l'abonnement de tennis dans un hotel avec un à paris, et le rapport est sans appel ..
Coté voyages c'est sympa, si on omet le coté insécurité dans le nord, il faut avouer que les plages vierges de Kribi ou Lobé valent le détour, ainsi que les allentours du Mont Cameroun.
La météo est très très avantageuse, avec 6 mois par an à plus de 30°, et même pendant la saison des pluies la temperature à rarement tendance à descendre en dessous de 20°.
Les mauvais cotés, comme dit précédemment seraient la lenteur administrative, et en générale la notion différente du temps, que ça se répercute en retard ou même plus simplement en productivité. Tout prend toujours beaucoup de temps, et j'attends toujours mon titre de séjour depuis 4 mois.
L'autre coté très ennuyant est le fait que tout le monde essaye de vous arnaquer, vous demande tout le temps de l'argent ou des avantages/services, même ceux qui se prétendent des amis. On à l'impression de toujours donner sans retour. Enfin le coté blasé de la population est plus qu'exaspérant, et j'avoue m'être beaucoup ennervé au debut. Sur ces derniers points je pense surtout que mon incommodité tiens à la différence fondamentale entre nos deux cultures, et que cela peut sembler un manque de politesse à première vue.
Tout ce que j'ai dit ne s'applique pas à la région anglophone, ou les gens sont polis et respectueux, comme à Buéa.
En clair le Cameroun c'est un pays magnifique, avec des tas de choses à visiter, des traditions à découvrir et des plats à déguster; mais il faut par contre se battre des heures pour obtenir la moindre chose, et au début la mentalité camerounaise peut laisser une impression de "lost in translation".
Je quitte le pays en juin, et pars l'année prochaine au Sénégal, ou je pourrais véritablement "comparer" 