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Bonjour,
Je n'est pas mes enfants dans ces établissements, mes des amies oui et ils ce dit que pour les cours les deux ce valent. Pour l'environnement Molière est mieux de leurs points de vues.
De toute façon vous ne pouvez qu'émettre des souhaits d'affectation pour les écoles et les places sont donner en fonction des dispo...

Ok merci pour votre réponse !!!
Je croise les doigts j'ai mis ces deux choix dans les premiers...

Je pense que vous avez eu une réponse du scac concernant l'affectation de votre fille. La nôtre a fait sa rentrée 2014/2015 à Molière en CM1, après un trimestre nous avons constaté que le niveau était celui d'un établissement public moyen en France, mais que c'était ce que nous pouvions trouver de mieux à Casablanca. L'école est un très gros établissement près de 1000 élèves, la cantine n'est pas extraordinaire mais à le mérite d'exister, le turn over chez les enseignants est important et l'enseignement des langues étrangères anecdotique... Nous devons donc compléter le programme de français et de maths avec un cours privé par correspondance afin d'assurer le minimum requis pour un retour en France dans un bon établissement. Il faut savoir que l'enseignement cosmétique de l'arabe fait perdre 1h30 de français par semaine à nos chères petites têtes blondes, ce qui n'est pas anodin.
Nous habitons le quartier Palmier près de l'école Molière, plusieurs mamans se sont groupées pour assurer des cours de français et maths afin de combler les lacunes de l'enseignement proposé. Il faut savoir que les établissements de l'AEFE scolarisent de bons élèves marocains et obligatoirement tous les franc-marocains quelque soit leur niveau, il y a donc un nombre conséquent d'enfants issus des ZEP avec tout ce que cela induit. Il convient donc de préparer nos enfants à la mixité sociale dès avant la rentrée afin que le choc ne soit pas trop rude.
L'an dernier en CM1 un petit garçon de la classe a proposé à notre fille de faire avec elle "le vrai sexe", ce qui l'a profondément perturbée, après une séance de tripotage dans le bus lors d'une sortie scolaire nous avons pris rendez-vous avec l'institutrice qui a ri de nos inquiétudes. Ici, tout est très différent, il faut absolument apprendre aux enfants à se préserver car les relatons avec les enfants locaux sont parfois un peu difficile, les amitiés très fluctuantes et les paroles souvent blessantes.
Nous n'étions pas préparés et la première année a été délicate. J'espère que bien informée votre fille réussira son intégration.

Bonjour,

mes petites-filles sont à l'école Gauthier d'Agadir.  C'est une toute jeune école qui s'est ouverte en septembre dernier.  Je pense qu'elle est belle dans ses intentions mais qu'elle a du mal à s'inspirer réellement du système finlandais.  Il y a là une femme extraordinaire qui, outre les cours qu'elle donne, a pour mission de former l'équipe pédagogique.  Je précise qu'ils sont tous diplômés et expérimentés mais selon les principes et habitudes marocaines.
Il est donc dans les habitudes de la majorité des enseignants comme des parents d'user d'autoritarisme, c'est-à-dire de punir, voire de frapper... Et il s'agit de leur apprendre à pratiquer la sanction réparatrice plutôt que la punition, et de développer leur autorité naturelle et une approche réciproquement respectueuse de chacun qui remplace le sens de la hiérarchie et du pouvoir.   Ce n'est donc pas facile.  A préciser quand même que dans cette école, contrairement à ce qui se passe dans beaucoup d'autres écoles du Maroc, frapper est interdit.  Pour mes petites-filles qui viennent d'une école à pédagogie active de Belgique, l'adaptation n'est pas évidente mais elles y vivent de belles choses.  L'enseignement se donne en ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ et en Arabe et il y a des cours d'Anglais.  La plus grande de mes petites-filles étant en CM1, elle doit rapidement apprendre l'Arabe et l'Anglais qu'elle n'a jamais approché auparavant.  Elle bénéficie de 2h de cours de soutien hebdomadaires en Arabe et 1h en Anglais.   Un de leur slogans est "l'école sans cartable" parce qu'il n'y a pas de devoirs.    Je vois que ma petite-fille aînée qu'il fallait parfois forcer à faire ses devoirs quand elle était en Belgique, se fabrique maintenant des devoirs pour le plaisir.
Voilà pour une première approche.  Je reste à votre disposition pour toute autre question,
                                                                                                                                    Marianne