La faiblesse du dinar est un mal pour un bien, nous allons vers 3 tnd pour 1 euro d'ici la fin de l'année.
Cela va booster les exportations et encourager la venue de touristes et d'investissements qu'ils soient immobiliers ou professionnels.
La contrepartie c'est que les importations font effectivement coûter plus cher mais si vous regardez bien ce sont essentiellement des véhicules car beaucoup de produits peuvent être produits sur place.
Le pétrole coûte de moins en mois cher de plus il y en a ici et dand les pays frontaliers.
Bonsoir,
Pour un Président de Holding vous avez une drôle de vision "économique"
Durant le premier semestre 2016, le dinar s’est déprécié en moyenne de 5,5% aussi bien face au dollar que vis-à-vis de l’euro comparativement à son niveau une année auparavant.
Cette évolution ne risque pas de s’arrêter et 1 euro à 3dt est fortement probable, vu l’ampleur des déficits et des échéances de remboursement de la dette étrangère de 2017.
L’évolution des échanges commerciaux au cours du premier semestre de 2016 note :
-une détérioration de la balance alimentaire qui a dégagé un déficit de 368 MDT (contre +314MDT)
-une forte baisse des exportations d’huile d’olive (443 MDT contre 1288 MDT une année auparavant).
-un fléchissement des exportations et aussi des importations (-1,3% et -1,5% respectivement contre +3,4% et -0,4%)
-une contraction du déficit commercial (FOB/CAF) de 135 MDT pour se situer à un peu plus de 6 Milliards de Dinars.
L'évolution des échanges commerciaux par groupe de produits (En MDT)1er semestre 2016
-Alimentation solde -367.5
-Matères1ères -2225.1
-Biens d'équipement -1679.5
-Biens de consommation -264.6
-Energies -1497.4
soit un total de -6034.1
Selon les résultats provisoires de l’état d’avancement du budget de l’Etat au titre de l’exercice en cours, le déficit budgétaire s’établit à 2190.7MDT contre 185.5 MDT en 2015.
Le déséquilibre est alarmant surtout que 79% des dépenses budgétaires s’inscrivent dans le cadre des dépenses de gestion contre 21% au titre de dépenses de développement ou d’investissement.
Les importations sont majoritairement composées de produits semi-finis destinés à la transformation et à la réexportation.
Et la Tunisie importe aussi son pétrole et son gaz ! et ça se paye en devises !
Quant aux investissements étrangers ; tout dépend de la loi de finances complémentaire qui sortira en janvier...
-à lire les derniers échanges on en arrive à donner la nationalité contre investissements ; ça intéresse qui ?-
(j'ai mon idée, mais là ça devient........... "politique") 