Bonjour,
beaucoup de personnes te diront qu'il est impossible de décrocher un job au Canada depuis la France si tu n'a pas un profil hors du commun. De ma propre expérience je dirais plutôt qu'il est difficile mais pas impossible de décrocher ses premiers entretiens.
Il est important d'analyser réellement la situation. Aujourd'hui des milliers de francophones souhaitent s'°µÍø½ûÇørier vers le Québec, choix qui semble logique par rapport à la langue. Mais au final les places disponibles sur le marché du travail au Québec ne sont pas infinies. Je pense qu'aujourd'hui la demande surpasse les offres.
Donc le premier conseil est de regarder ailleurs qu'au Québec. Beaucoup de provinces Canadiennes cherchent des francophones bilingues, tournez vous d'abord vers ses provinces via différents programmes qui ont été maintes fois discutés sur ce forum.
Deuxième conseil, sortez des sentiers battus. Depuis quelques années je m'épuisais à aller sur des sites de recherche d'emplois canadiens, à envoyer mes CV un peu partout sans résultats. Pour moi ces méthodes sont des méthodes passives dans sa recherche d'emploi, nous sommes perdus dans la masse de CV et dans le nombres de candidatures. J'ai donc opté pour des méthodes qui je qualifierais d'"actives". J'ai utilisé les réseaux professionnelles tels que Linkedin pour contacter en direct des recruteurs, leurs expliquant ma démarches et leur montrant que ma volonté de venir m'installer était bien réelle en leur expliquant les programmes pour lesquels j'étais éligibles avec un maximum de détails sur les démarches. Le résultat a été direct, 3 recruteurs contactés, 3 retours positifs, suivis par quelques entretiens skypes et téléphoniques avec des managers. Aujourd'hui, une démarche de visa a été lancée avec une entreprise et j'attends les retours des deux autres qui sont intéressées pour me faire venir.
Bien entendu, je n'ai pas choisi n'importe quelles entreprises, j'ai fais mes recherches, mon petit benchmark afin de bien cibler. Et il est important d'avoir à l'esprit que les recruteurs canadiens sont plus sensibles aux démarches prouvant la motivation que les recruteurs français (ne faisons pas de généralités, ce n'est qu'une vision personnelle issue d'une discussion avec une recruteuse canadienne qui a insisté sur l'importance de la motivation
)
Je n'ai pas de profil qui sort de l'ordinaire, je ne dis pas que ces entretiens vont forcément menés a un visa, mais en 3 mois j'ai eu 100% de réponses positives à mes demandes choses qui m'a été impossible pendant des années. Et même si ces entretiens n'aboutissent pas, je sais maintenant que c'est possible et que nous sommes les principaux acteurs de notre futur et qu'il ne tient souvent qu'à nous de trouver les meilleurs chemins pour atteindre nos objectifs.