°µÍø½ûÇø

Eh bien, en vérité, il nous a été impossible de nous adapter... Après 5 années passées dans la partie de "L'Oriente" (Tena), nous avons bouclé nos valises. En effet, les lourdeurs administratives, l'incompétence de moult fonctionnaires (ils font des erreurs, ne l'admettent jamais, et c'est toi qui perds des jours entiers à faire la queue et à te battre pour qu'ils acceptent de corriger LEURS erreurs...), ...et l'impolitesse récurrente des gens ont eu raison de notre patience et de notre bonne volonté. Nous voulions créer un centre de protection de la nature, les natifs et autres locaux furent contre nous, car ils ne veulent que chasser, détruire et boire. Nous avons voulu ouvrir un centre de recyclage, le ministère de l'environnement et autres fonctionnaires incompétents nous ont tellement mis les bâtons dans les roues que nous avons été dégoûté... Encore aujourd'hui, traiter avec le SRI pour garder l'entreprise fonctionnelle est un casse-tête de chaque instant. Vint ensuite -après de bonnes choses réalisées il est vrai- l'ère de la "petite dictature" de R.Correa, qui risque bien mettre le pays à genoux, ...si ce n'est déjà fait !!!
Nous aurions dû écouter une amie suissesse installée sur place qui nous avait prévenu : "si tu ne peux comprendre et accepter le fameux "asi es" de la région (ce "asi es" justifiant tout et surtout n'importe quoi...), alors tu ne seras jamais intégré... Elle avait raison !
Alors j'ai vendu ce que j'avais (payant des "impuestos de utilidad" alors que je vendais à perte mes propriétés...) et je cherche encore à vendre ma maison et l'entreprise de recyclage. Mais les problèmes du pays et les lenteurs généralisées (BIESS et autres) sont autant d'épouvantails démoralisant les acheteurs...
Je précise encore que je ne parle que de l'Oriente, ...et de l'administration de Quito. Le reste du pays est peut-être bien meilleur ???
Pour terminer : j'étais végétarien, pacifiste et humaniste lorsque je suis arrivé en Equateur. J'ai fini carnivore, agressif et presque raciste... Presque... Voilà quelles furent mes "nouvelles habitudes" !
Voilà, ce n'est pas vraiment "joyeux", mais ce fut notre expérience de la région...
Avec mes plus cordiales salutations
JJ Belet

ouah!!! c'est assez démotivant, merci pour votre franchise....D'autres témoignages plus positifs me feraient plaisir à lire!

Je confirme pour les lourdeurs administratives. Rien que pour le visa et même la banque c'est galère et parfois assez incompréhensif. Par exemple dans la banque où je suis pour avoir une carte de crédit (quelque chose d'assez basique permettant juste de payer sur internet) ils me demandent d'avoir vécu déja un an et demis en Equateur.

Sinon pour répondre à la question ce qui a nottament changé pour moi est la fin des sorties nocturnes, j'habite tout au sud de Quito et sans voiture c'est très compliqué de sortir le soir (dernier bus à 22h + insécurité en rentrant seul). Du coup avec le recul que j'ai, je pense que pour profiter comme je le ferai en France il faudrait que je gagne bien ma vie pour avoir un logement mieux localisé et/ou pouvoir me payer le taxis ou une voiture (mais cette dernière option est hors de prix). Après il y a une majorité d'°µÍø½ûÇøriés qui gagnent très bien leur vie donc ils ont moins de soucis.

Du coup je conseil à ceux qui veulent s'installer ici de faire attention à l'endroit où ils choisissent d'habiter, sauf si ils peuvent s'acheter une voiture. Et le coût de la vie ici est quand même assez important. En France j'ai l'habitude de m'équiper sur le bon coin mais ici acheter d'occasion est très cher (souvent plus cher que ce que l'on pourrait trouver neuf chez Ikéa par exemple).

1an et demi, et déjà je renonce.  Dans 6 mois c est le retour a la maison.
J habite àmanglaralto, province de Santa elena, sur la côte. J ai été ravie de voir la façon naturelle dont les femme allaite (en marchant dans la rue, en achetant son billet de bus, etc). Et je garde l' envie d allaiter un futur enfants les 6 premiers mois de la vie. J ai aimer voir comment les adultes ne se compliquent pas la vie avec un milliards de matériels pour bébé et la casi absence d aliment transformés en zone rural. J apprends à être moins stressée.
Mais je désespère de voir que les enfants ne sont pas câliné, sont freinés dans leur découverte du monde par un constant " attention va tomber" et que les parents ne prennent pas leur responsabilité, n éduquent presque pas et se contentes de dire  "qu'il est mal-elever".
Js suis d accord avec le premier avis, en suisse je mangeais 2-3 fois par semaines de la viande, ici c est deux fois par jours, toujours accompagné de jus de fruit naturelle, avec une quantité d'eau et de sucre ajouter impressionnante...il ne reste plus grand chose du fruit. Du riz du riz et du riz et un abscence complète de légumes...une nutriton désespérante et constipante.
Je passerai mon expérience en tant qu infirmière dans un hôpital publique...il me m a pas fallu plus de 3 mois pour renoncer a un emploi qui m avait pourtant pris 1 ans a obtenir.
Je pleure en voyant que mettre trois jeu et demi pour enfants dans le parc du village a coûté 43'000.00$...voilà qui explique surement la jolie voiture neuve de Mme le maire...
Mais bon...así  es.
Les sphères éduquées et aisées de l equateur sont cependant très differentes et l expérience peut y être bien plus agréable je crois (et l espère).